samedi 28 juin 2008

Alanis Morissette - Flavors of Entanglement

Alanis Morissette fait partie de ces petits génies de la scène pop rock que j’apprécie tout particulièrement pour la qualité de ses textes et sa capacité à m’étonner à travers une spontanéité qui la démarquent clairement de la compétition anglo- saxonne traditionnelle.

C’est pourquoi j’attendais avec plaisir la sortie de son nouvel album « Flavors of Entanglement » (Littéralement « saveurs d’enchevêtrement »… Quel titre !) qui signe son grand retour après quatre années d’absence.
Mais que s’est-il donc passé pendant ces quatre années pour que la petite Canadienne aux cheveux longs et à la verve inimitable, disparaisse de la scène internationale ? Elle est tombée amoureuse, tout simplement ! Et comme elle s’est faite plaquée, elle a retrouvé son inspiration dans la douleur, forcément !

Flavors of Entranglement n’est donc pas, à proprement parlé, un album réjouissant (pour celles et) ceux qui auront le plaisir de savourer ces textes, parfois naïfs, souvent touchants, qui parlent de la séparation, de l’amour, du manque… Autant de thèmes abordés à travers des mélodies avec une sensibilité à fleur de peau et un vrai sens poétique qu’on lui attribuerait les yeux fermés.

Pourtant, Alanis Morissette ne s’est pas contentée de composer des ballades sentimentales, comme dans le très beau « Not as we », où elle raconte le difficile retour de la pensée du couple à la solitude du célibataire pour captiver son auditoire.
Elle a aussi fait appel à Guy Sigsworth pour cocomposer et produire un album qui renouvelle son style à travers un virage électro pop comparable, dans l’esprit, à celui effectué voici quelques années par Madonna avec l’aide de Mirways. Le musicien de Frou-Frou, bien connu pour son travail sur les premiers disques de Bjork (« Post », « Homogenic » et « Verspetine » quand même !) et son succès planétaire avec Madonna « What it feels like for a girl » est d’ailleurs crédité sur pratiquement tous les morceaux, que ce soit aux programmations, aux arrangements, au piano, à l’orgue…

Et pour finir de se démarquer, Alanis a placé aux manettes Andy Page, à un ingénieur du son un peu fou pour enregistrer, mixer et masteriser un disque qui ne manque certes pas d’énergie, même si ça ne va pas toujours dans le sens de la subtilité. Pour dire les choses simplement, les amateurs de compression intelligente, mais aussi de basses profondes et de dynamique ahurissante vont être servis !

Sur le premier morceau un peu démago « Citizen of the planet », les effets sonores, mis en valeur par de violents changements de phases vous sautent littéralement à la figure… avant que le niveau ne fasse un bon fulgurant de 3 dB pour vous surprendre sur le refrain. « Underneath », déjà bien connu des radios est beaucoup moins original, mais démontre une programmation des percussions intéressantes. « Strait Jacket » laisse un arrière-goût de déjà-vu, « Versions of violence » vaut plus pour ses paroles que pour le soin de sa mélodie, « Not as we » est une belle balade au piano alors que « In praise of the vulnerable man…» vous fait exploser les oreilles à coup de basses profondes et compressées. Le suivant joue sur l’espace et ainsi de suite pour créer une ambiance spécifique comme un écrin aux textes d’Alanis. Le dernier morceau, « Incomplet », laisse entendre à dessein que le disque n’est pas terminé… et ce sera le cas pour celles et ceux qui acquerrons l’édition limitée de l’album, qui contient quelques morceaux supplémentaires, pas forcément indispensables.

Au final, Flavors of Entanglement n’est pas le meilleur album d’Alanis Morissette, mais il démontre avec un certain talent son désir profond de se renouveler musicalement, sans pour autant renier la sensibilité qui a construit son succès. Si les mélodies en elles-mêmes manquent parfois un peu d’originalité, la qualité des textes et la manière dont ils ont été mis en scène, méritent que l’on donne sa chance à cet album qui apparaît à la fois plus abouti et bien plus intéressant que la dernière pirouette d’une certaine Madonna…

Alanis Morissette
Flavors of Entanglement
Sortie le 2 juin dans les bacs chez Warner

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vendredi 20 juin 2008

Enghien Jazz Festival

Jazz dans la Ville !

Enghien Jazz Festival – Casino d’Enghien-les-Bains

Du 2 au 6 Juillet 2008

Par Christian Izorce


Passionnés de Jazz, à vos agendas ! Le mercredi 2 juillet prochain, le Festival Jazz d’Enghien-les-Bains ouvrira ses portes sur cinq jours de musique pour célébrer dignement le début d'un été qui s'annonce chaud.


En neuf annnées d’existence et grâce à une intelligente programmation, cette manifestation a permis de révéler de nombreux espoirs du jazz vocal féminin, invité à profiter de l'aura de leurs ainés pour se faire connaitre, en première partie des soirées organisées au Casino.




Nous avons ainsi pu découvrir, au fil des années, des personnalités talentueuses et désormais reconnues telles que
Lisa Doby,
Pietra Magoni,
China Moses,
Susanne Abbuehl.















Mais ce sont aussi les plus grands noms du jazz et du blues qui fréquentent assidûment la ville d’eau (en assurant la seconde partie des concerts), pour le bonheur d’un public dont la fidélité est désormais assurée.

Ahmad Jamal lors de l’édition 2004


























Lucky Peterson face au public en 2005

















Toujours un futur d’avance :
Herbie Hancock en 2006
















Biréli Lagrène au sommet de son art (2007)

On se souviendra également avec émotion des prestations remarquables de Solomon Burke en 2005, de Carla Bley en 2006, de Dee Dee Bridgewater en 2007, pour ne citer qu’elles.

Cette année, les organisateurs ont encore frappé un grand coup puisqu’ils sont parvenus à programmer Térez Montcalm, John McLaughlin, Buddy Guy, Al Jarreau, et Madeleine Peyroux. Peut-on imaginer plus prestigieuse affiche en l’espace de cinq soirées consécutives ?

Il est conseillé de réserver, car la très belle salle du casino d’Enghien affiche un gabarit de 700 places seulement. Mais précisons qu’elle jouit d’un excellent confort et d’une acoustique très agréable, moelleuse sans être étouffée. En règle générale, la sonorisation de ces concerts est de grande qualité, avec un niveau sonore réaliste mais pas exubérant. Il s’agit donc de conditions assez exceptionnelles, qui permettent également au visiteur de profiter d’une fin de soirée au bord de l’eau … ou de se restaurer au Jazz-Club situé non loin (uniquement sur réservation), pour un dernier set de proximité donné dans une très belle ambiance lounge.


La scène du Jardin des Roses, idéalement située au bord du lac face
au Casino, accueillera trois concerts par jour (à 14 h, 17 h et 20 h).


Comme à l’habitude, Enghien vibrera donc pendant cinq jours au rythme ternaire grâce à l’abondance de manifestations quotidiennes. Le Festival Off s’y déploie en effet sur cinq scènes différentes et proposera en alternance de jeunes groupes de jazz. Ces concerts sont gratuits. Une fanfare parcourera également la ville et se laissera sans doute aller à quelques sets improvisés.

Pour tous renseignements : .:: Enghien Jazz Festival ::.


Crédits photo : Francis Barrier (couleur) et Christian Izorce (noir & blanc)

samedi 7 juin 2008

Coffret Deutsche Harmonia Mundi 50ème anniversaire


Par Christian Izorce



A l’occasion du 50ème anniversaire de sa création, le célèbre label Deutsche Harmonia Mundi publie un coffret reprenant un échantillonnage varié du répertoire principalement baroque enregistré par l’éditeur. Ce coffret de 50 CD est proposé au prix très attractif d’une cinquantaine d’Euros.

On y trouvera rien moins que 47 compositeurs différents, de Giovanni Battista Degli Antonii à Jan Dismas Zelenka, en passant par les beaucoup plus fréquentés Bach, Rameau et Vivaldi. Le coffret couvre en outre une période de plus de six siècles, grâce à la présence (d’ailleurs presque incongrue) de quelques compositeurs médiévaux ! Le plus ancien d’entre eux est Pérotin le Grand (1160 - 1230), tandis que le plus moderne, Luigi Boccherini, naît en 1743 pour s’éteindre en 1805. Mais 90 % du coffret sont consacrés à des compositeurs nés après 1500. Ce coffret fait également une place de choix au maître des maîtres, Johan Sebastian Bach, dont les œuvres (les Variations Golberg, l’Offrande musicale, la Messe en si, les Suites pour violoncelle, …) occupent plus de 7 CD. Rameau et Vivaldi y sont également bien représentés. Mais des compositeurs beaucoup moins connus sont aussi présents. Les œuvres incontournables côtoient donc des plages moins connues du répertoire baroque, à l’instar de ces magnifiques Pièces pour viole et clavecin d’Antoine Forqueray, des Sonates de Jean-Fery Rebel ou du Requiem à 15 de Heinrich Biber.
Les experts pourront peut être critiquer l’absence de certains compositeurs (on pense par exemple à Marc-Antoine Charpentier, Heinrich Schütz, Thomas Tallis, pour ne citer qu’eux), et le choix des œuvres présentées. Mais pour une dépense modique, il serait dommage de passer à côté de cette collection, qui présente un large éventail d’œuvres, dans des interprétations généralement de très haut niveau - voire historiques - et d’une qualité d’enregistrement s’échelonnant manifestement de très bon à exceptionnel. Les gravures ont été réalisées entre 1986 et 1998.
A titre d’illustration, nous vous livrons ici nos impressions d’écoute des tout premiers disques que nous avons écoutés …


Johan Sebastian Bach (1685- 1750) – Suites pour violoncelle
Hidemi Suzuki
Date d’enregistrement : 1996 – DDD

Il n’est pas facile de captiver son auditoire en enchaînant les Suites pour violoncelle, même si le public est a priori acquis à la cause. Si l’on craint la saturation, on peut évidemment choisir de n’en écouter que quelques unes à la fois. Mais l’écoute prolongée de ce disque permet justement de se rendre compte à quel point Hidemi Suzuki fait vivre ces suites sans entraîner la moindre lassitude … Le caractère humain de l’interprétation est ici superbement mis en valeur par l’enregistrement lui-même, riche en micro-informations de jeu et de respiration, et qui situe l’instrument et son maître au cœur d’une belle acoustique réverbérante. Le violoncelle présente un grain magnifique, offre une palette de sonorités tendues et boisées, et jouit d’une brillance très éloquente. La prise de son contribue à bien matérialiser l’instrument, et l’on perçoit sans difficulté tout le travail de salle, qui tend à le défocaliser légèrement. L’instrument, qui ici descend très bas, est restitué de manière un peu plus corpulente qu’au naturel. Et encore … Toujours est-il que l’écoute de ce disque sur un système de qualité est un ravissement permanent … qui incite l’auditeur même hésitant à découvrir ces très belles pages sans aucune retenue.


Antoine Forqueray (1671 – 1745) – Pièces de violes et de clavecin
Jay Bernfield – Viole de Gambe
Skip Sempé – Clavecin
Date d’enregistrement : 1991 – DDD

Merveilleusement captées, ces pièces pour viole et clavecin sont un délice pour l’oreille. Forqueray n’est que d’une vingtaine d’années le cadet de Marin Marais et cela s’entend ! Mais pourquoi bouder notre plaisir ? Ces pièces cumulent tout à la fois expressivité, légèreté et solennité. La Cottin, pour clavecin seul, et La Portugaise, toute en scansion tendue, sont de pures merveilles. Finalement, ce recueil fait sans conteste de Forqueray l’égal d’un Sainte-Colombe. La prise de son est magnifique de naturel du point de vue tonal. Elle est charnelle à souhait et met en relief le jeu et la respiration mêmes des interprètes. Elle propose des instruments au corps bien matérialisé, avec une véritable extension dans le grave. Les amateurs d’authenticité écouteront ces pièces sous un volume modéré, comme il sied avec ces instruments anciens au registre naturellement peu puissant.


Christoph Willibald Gluck (1714 – 1787) – Le Cinese (Les Chinoises)
Anne-Sofie Von Otter – Schola Cantorum Basiliensis – Direction : René Jacobs
Date d’enregistrement : 1986 – DDD

C’est une distribution prestigieuse que l’on retrouve dans cet opéra de chambre (créé en 1754), qui n’est certes pas le plus connu du compositeur. Il s’agit s’il on veut d’un exercice de style à quatre : trois femmes chinoises dont Lisinga, et Silango, son frère, s’emploient à se chanter mutuellement des airs, sur fond de rivalité amoureuse légère. La scène conclusive, qui met en scène les quatre chanteurs, épilogue sur les défauts respectifs des différents styles musicaux évoqués au cours de la soirée …
L’opéra est bien le domaine de prédilection de ce compositeur cosmopolite. Né en Allemagne, le jeune Gluck entreprend à 17 ans des études de philosophie à Prague, puis de composition musicale auprès de Sammartini à Milan. Déjà auteur de plusieurs opéras, il émigre à Londres en 1745, où sa rencontre avec Haëndel tourne au sûr. Cela ne le détourne pas de ses projets artistiques. Après avoir encore parcouru l’Europe, Gluck s’installe à Vienne auprès de la famille princière de Saxe-Hildburghausen à partir de 1752, et y compose, entre autres œuvres, son séminal Orfeo ed Eurydice (1762) qui marque la « réforme de l’opéra ». Moins que le sujet peut-être, la forme des Chinoises est ici relativement classique.
On ne peut que regretter que l’enregistrement ne soit pas de meilleure qualité encore. Si les timbres des chanteurs et leur positionnement dans l’espace sont plutôt bien rendus, le reste de l’orchestre affecte malheureusement une sonorité de tonneau et une dynamique un peu tassée. Le millésime « ancien » de l’enregistrement y est peut être pour quelque chose.


Antonio de Literes (1673 – 1747) – Los Elementos
Al Ayre Espanol – Direction Eduardo Lopez Banzo
Date d’enregistrement : 1998 – DDD

Pratiquement plus connu pour ses zarzuelas (ancêtres de l’opéra comique) dont il fut un maître, Literes n’a finalement composé que deux opéras, un Didon et Enée (dont la paternité lui est d’ailleurs discutée) et les présents Elementos. Le sous-titre de cette œuvre (Opera armonica al estilo ytaliano) en indique clairement l’inspiration, à une époque où, chef de la Chapelle Royale à la cour de Philippe V, la concurrence avec les musiciens italiens invités par le nouveau roi et la suppression des salaires l’oblige à une abondante production.
Los Elementos est un opéra très agréable à entendre, qui malgré son inspiration italienne revendiquée est relevé de rythmes et airs tirés de danses typiquement ibériques. Il est de plus intégralement chanté en espagnol. L’action y est en fait assez réduite. Aux quatre éléments (El Ayre – La Aurora, La Tierra, El Agua, El Fuego) s’ajoute un cinquième personnage (El Tiempo). A l’exception des interventions ponctuelles d’un contre-ténor, ces cinq rôles sont ici tenus par des femmes. Les Éléments, tour à tour opposés puis unis dans leur action sur le monde, finissent par réveiller le Temps, qui leur rappelle sa constance, son éternité, et s’allie avec L’Air (ici associé à L’Aurore) dans la création d’un jour nouveau qui repousse les ténèbres.
L’interprétation par Al Ayre Espanol, très enlevée, a fait l’objet de nombreuses critiques dithyrambiques. Outre les chanteurs, l’effectif rassemble trois violons, une viole de gambe, un violoncelle, une contrebasse, deux guitares, un théorbe et des castagnettes. La prise de son sert à merveille cet ensemble coloré et vivant. On notera notamment une belle impression de profondeur de la scène sonore, ainsi qu’une présentation instrumentale très riche et réaliste.


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Josh Roseman - New Constellations: Live in Vienna

Josh Roseman est un tromboniste, et rien que ce fait explique beaucoup de son parcours. Le trombone est un instrument difficile, ingrat à bien des égards, tout du moins quand il n’est pas motivé par un souffle puissant. De ce côté là, il n’y a rien à craindre : j’ai déjà eu l’occasion de raconter ici comment la verve de cet homme pouvait faire trembler les micros ( cf le reportage sur l’enregistrement du prochain disque de Bojan Z) tout en étant capable de cette délicatesse que l'on ne retrouve que chez les musiciens qui maîtrisent parfaitement leur instrument.

L’homme est donc un excellent musicien, mais il est aussi compositeur, improvisateur de talent et même réalisateur, comme le prouve son dernier album : « New constellations : live in Vienna » qui exploite un concept assez peu utilisé : le concert réinterprété en studio.
Au premier abord, il s’agit bien d’un enregistrement live. Mais Joshua ne s’est pas contenté d’une captation: il n’a pas hésité à y ajouter après coup des effets spéciaux et spatiaux (échos, réverbérations et autres petites gourmandises électro) pour dépasser l’expérience du concert.
Qu’elles soient juste interprétées ou réinventées à l’envi, de lui ou d’autres (avec notamment une belle version d’une chanson de Beattles : I should have known better), les mélodies de cet album puissant, soutenu par des musiciens de talent, oscillent entre le reggae, le jazz et la pop, sans s’emmêler les pieds. Cette juxtaposition des rythmes de la Jamaïque et du gros son d’un saxophone ténor ou d’un trombone à coulisse donne effectivement parfois le vertige, et l’envie de se laisser emporter vers les constellations dont Josh Roseman nous ouvre la voie.
Et puis, ces étoiles savent se faire plus mélancoliques, moins brillantes, plus secrètes, comme sur le très beau purpled turtles liberations, qui commence comme une ballade au piano avant de se laisser gagner par la puissance d’un pied de batterie dévastateur ( Justin Brown, compact et solaire à la fois), la basse qui le soulève ( Jonathan Maron) et les éclats de lumière électrique qui entourent les improvisations de Josh Roseman.
Un ensemble qui constitue en tout cas une expérience pleine de bonnes surprises, une œuvre mélodique et accessible qui mérite plusieurs écoutes pour se laisser totalement découvrir dans la joie et la bonne humeur d’un album qui ne se prend pas la tête…


Deux brins de techniques :

New Constellations : live in Vienna a été entièrement revisité en studio à partir des pistes enregistrées pendant un concert donné le 14 juin 2005 au Joe Zawinul’s Birdland de Vienne. On ressent immédiatement la spontanéité des musiciens…et aussi le pied terrifiant du batteur sur certains morceaux ! Sans être d’une définition renversante, la partie purement acoustique est restituée avec une bonne présence et un publique plus que discret. Les effets ajoutés, surtout lorsqu’ils jouent sur l’espace stéréophonique, la profondeur et la largeur de la scène sonore, restent parfaitement intégrés tout en apportant une dimension supplémentaire que l’oreille appréciera à sa juste valeur sur un système Hifi digne de ce nom.

Josh Roseman
New constellations : live in vienna
Chez Accurate


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