vendredi 3 octobre 2008

La rentrée de tm+

Concert de présentation de saison
de l'ensemble orchestral tm+
Samedi 11 octobre - 18 h 30
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Auditorium Rameau de la Maison de la Musique
8 rue des anciennes mairies - 92 000 NANTERRE
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par Christian Izorce



Comme nous vous l'annoncions lors de notre dernier article consacré à tm+, le concert de présentation de la nouvelle saison 2008/2009 aura lieu le 11 octobre prochain. Il permettra à Laurent Cuniot, directeur musical et chef de cet ensemble orchestral de détailler les étapes majeures de la saison qui commence...
Ce qui se fait traditionnellement au cours d'un concert dans le petit amphithéâtre Rameau de la Maison de la Musique et se conclut toujours de manière très conviviale, autour d'un verre. Occasion privilégiée pour le public de rencontrer les interprètes, leur chef, et les compositeurs associés.
Gratuit, mais à condition de réserver au 01 41 37 52 18 ou à l'adresse contact@tmplus.org.
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Une saison inouïe
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C'est sous ce qualificatif qu'est placée la programmation 2008/2009. C'est en tout cas une saison riche et variée que nous proposera l'ensemble. Tout d'abord en ce qui concerne les compositieurs joués. Un même concert pourra associer des noms aussi apparemment éloignés que ceux de Johannes Brahms, Jean-Philippe Rameau... Tristan Murail et Gérard Grisey. Nous découvrirons le moment venu quels liens les unissent... On y retrouvera également les talentueux Bruno Mantovani et Alexandros Markeas, compositeurs de notre temps avec lesquels Laurent Cuniot et l'ensemble ont développé au cours des années une véritable complicité.
Diversité aussi dans les lieux abordés : Nanterre bien sûr et quelques communes d'Ile de France, mais aussi la Finlande, le Danemark pour deux festivals (Odense et Copenhague), puis Tarbes, Reims, Beynes, Mâcon et Valenciennes...
Et il faut citer quelques rendez-vous qui s'annoncent majeurs : fin novembre, le programme Stupeur des Anges, libre association d'oeuvres en hommage à Olivier Messiaen ; Les 4 Jumelles, opéra-bouffe de Régis Campo, qui sera joué à plusieurs reprises et en plusieurs endroits, du 16 janvier au 10 mars ; Sprechcantando ou la couleur du point, soirée qui sera donnée le 9 avril à l'Espace de Projection de l'Ircam et qui associera le Pierrot Lunaire de Schönberg, ... sofferte Onde serene ... de Luigi Nono et une création d'Andrea Vigani. Enfin, signalons le programme très percussif du 29 mai, où le soliste Florent Jodelet sera une fois de plus mis à l'honneur.
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A suivre assidûment !

vendredi 12 septembre 2008

Sony Alpha 900 : Le reflex numérique à 24,6 millions de pixels.

Depuis le rachat de Minolta par Sony, les spécialistes attendaient avec impatience l’arrivée d’un vrai reflex de haut de gamme novateur dans la gamme du constructeur japonais. C’est désormais chose faite avec le nouvel Alpha 900, conçu pour se frotter directement à la concurrence du Nikon D700, et du Canon EOS 5D (en attendant son remplaçant). Ce boîtier au physique très pro utilise pour la première fois le nouveau capteur Sony CMOS Exmor plein format qui annonce fièrement 24,6 millions de pixels effectifs : un record ! Si la performance technique remarquable et le piqué qu’elle promet méritent d’être salués à sa juste valeur, on peut s’interroger sur la pertinence de cette démarche sur le terrain au vu des critiques formulées par certains professionnels à l’encontre du Canon EOS 1D Mark III et de ses 21 millions de pixels. Il ne s’agit pas tant de sa sensibilité en basse lumière (puisque ce dernier se débrouille très correctement dans ce domaine malgré la petite taille de ses photosites) que de problèmes liés à la diffraction de l’optique qui devient visible à faible ouverture.

Mais n’anticipons pas ! Car le Sony Alpha 900 bénéficie de toute façon d’une fiche technique particulièrement alléchante sur le papier. Cette nouvelle génération de capteur CMOS utilise la technologie Exmor qui assure d’une part la conversion des informations analogiques (la lumière) en numérique et d’autre part, d’une élimination du bruit numérique en deux phases, permettant de réduire ce dernier et de profiter au mieux des qualités de piqué des optiques Carl Zeiss de la gamme.

D’autant plus que le nouveau boîtier Sony inaugure aussi un double processeur Dual BIONZ encore plus puissant et doté d’algorithmes de réduction de bruit performants à 5 images/s, d’un viseur 100% ainsi que d’un stabilisateur d’image SteadyShot intégré qui permettrait de réduire la vitesse d’obturation de 4 paliers (ou de gagner 4 diaphs !) : une bonne nouvelle pour les amateurs de concerts. En matière d’ergonomie aussi, le Sony promet beaucoup en embarquant un bel écran LCD Xtra fine de 3 pouces et de 921 000 pixels (comme sur un Nikon D300), d’un autofocus à 10 points que l’on nous annonce très performant et peut être équipé d'un grippe vertical qui rallonge son autonomie.

Le châssis de l’Alpha 900 est en aluminium renforcé, alors que le boîtier proprement dit est en alliage de magnésium et profite de joints d’étanchéité en silicone. Sans flash ni objectif, le Sony pèse 850 grammes, ce qui confirme sa finition « Expert ».

Un look très "pro" avec sa poignée ergonomique optionnelle


Reste à savoir si ce boîtier, qui peut compter non seulement sur la très belle gamme d’optique Carlz Zeiss, mais aussi sur les anciens objectifs Minolta à monture G, saura imposer sa résolution exceptionnelle face au tout nouveau D700, puisqu’ils sont proposés au même prix : 2800 euros.

Nous allons vérifier ça pour vous dès que possible.

samedi 30 août 2008

Nikon VS Canon: la lutte sans merci continue

Nouveaux Canon EOS 50D et Nikon D90: les deux leaders de la photo numérique fourbissent leurs armes avant la Fotokina


Cette fois-ci, les choses paraissent claires chez les deux leaders japonais du reflex numérique : les boîtiers d’entrée de gamme et expert devraient rester fidèles aux capteurs dits APS-C, qui permettent d’obtenir un excellent compromis entre encombrement, poids et qualité d’image, alors que les professionnels se voient proposer des boîtiers dotés de capteurs plein format, équivalant 24 x 36, pour profiter d’une meilleure sensibilité dans les basses lumières et d’un piqué d’image exceptionnel.

Si Canon est longtemps resté en tête des ventes grâce à une gamme de reflex bien positionnée dans tous les secteurs, Nikon a fait plus que réagir ces derniers mois à travers le D300, un reflex doté d’un capteur APS-C de haut de gamme qui se place à la frontière entre les gammes pro et grand public, et le fameux nouveau D700, qui propose un capteur plein format et la quasi-totalité des avantages du D3 à moitié prix. En attendant l’arrivée probable d’un 5D Mark II à la Fotokina pour concurrencer le D700, Canon se devait de réagir pour résister au D300 dont les ventes s’envolent sur le marché français comme à l’étranger.



Voici donc venu le temps du Canon EOS 50 D. Ce nouveau boîtier propose un capteur APS-C comptant 15,1 mégapixels, soit 50% de pixels en plus que le 40D, le tout pour un prix conseillé de 1499 euros. Ce capteur haute définition est accompagné d’un nouveau processeur baptisé Digic IV qui traite les images sur 14 bits tout en offrant _ du moins sur le papier _ une sensibilité impressionnante de 12 800 ISO et une cadence rafale de 6,3 images par seconde sur 90 vues en mode JPEG. Comme sur le Nikon, on retrouve également un mode LiveView, qui permet de se servir de l’écran arrière pour viser et déclencher, sans passer par le viseur. Une fonction finalement peu utile, dès lors que l’on décide d’acheter un reflex, mais qui rassurera sans doute les néophytes… On restera moins impressionné par le système autofocus sur 9 capteurs, tout en saluant sa totale compatibilité avec les accessoires du 40 D, modèle qui reste d’ailleurs au catalogue. Enfin, le 50D est offert en kit avec un EF-S 17-85 IS USM à 1799 euros et à 2099 euros avec le nouveau et très performant EF-S 18-200 IS, qui présente sans doute le meilleur choix pour un premier équipement.

Sur le papier, le Canon EOS 50D possède donc de nombreux arguments pour convaincre. Seulement voilà, il semblerait que Nikon ait bien préparé sa rentrée, en dévoilant au même moment un nouveau boîtier expert, le D90, qui vient remplacer le vieillissant D80 de fort belle manière pour concurrencer le 40 D et offrir ainsi une alternative convaincante à chaque boîtier de son concurrent.




Le Nikon D90 reprend le même design que son prédécesseur, mais remet les pendules à l’heure en matière de résolution avec un capteur APS-C comptant 12,3 mégapixels, directement issu de son grand frère D300 (vous suivez toujours ?!) pour un tarif de 949 euros boîtier nu. Mais la grande nouveauté vient surtout de sa capacité à réaliser de la vidéo, une première pour un reflex, avec son mode LiveView qui, combiné à un prisme spécifique qui peut rester en position haute pour filmer en 1280 x 720 pixels en profitant du petit micro intégré. Évidemment, il ne s’agit pas du seul argument de ce nouveau boîtier, mais gageons que cette fonction amusante donnera peut-être envie à certains photographes amateurs de passer à un boîtier reflex plutôt que de se contenter d’un « vulgaire » bridge… d’autant que l’on pourra profiter des belles optiques grand-angle interchangeables qui caractérisent le système reflex pour capturer des films dans les meilleures conditions.
Pour le reste, le D90 fait évidemment mieux que le D80 qu’il remplace, et ce dans tous les domaines. Avec notamment une cadence « moteur » poussée à 4,5 images par seconde, un autofocus sur 11 points Multi-CAM 1000, la dernière version du processeur Expeed, qui offre une sensibilité de 6 400 ISO comme sur le grand frère D300, le D-Lightning actif, qui offre une correction automatique et efficace des sous-expositions et surexpositions en JPEG, mais aussi, ce qui est plus original, un mode de correction de la distorsion des objectifs de la marque, qui facilitera la vie au jour le jour.



Parallèlement à la sortie du D90, Nikon annonce l’arrivée d’un nouveau zoom trans-standard stabilisé, dédié aux capteurs DX (c'est-à-dire APS-C) baptisé Nikkor AF-S DX VR ED 18-105 mm (ouf !) dont la plage de focale est équivalente à un zoom 24 x 36, 27-157 mm, et qui offre une ouverture maximale comprise entre f 3,5 et f 5,6, le tout pour seulement 299 euros. Offert en Kit avec le D90 à moins de 1300 euros, ce zoom permet à Nikon de se maintenir au meilleur niveau dans la bataille sans merci que se livrent les deux spécialistes du reflex numérique… pour le plus grand bénéfice du consommateur !